Révisionnisme historique. Avec Robert Faurrisson
Le révisionnisme est une affaire de méthode et non une idéologie.
Il préconise, pour toute recherche, le retour au point de départ, l’examen suivi du réexamen, la relecture et la réécriture, l’évaluation suivie de la
réévaluation, la réorientation, la révision, la refonte; il est, en esprit, le
contraire de l’idéologie. Il ne nie pas mais il vise à affirmer avec plus
d’exactitude. Les révisionnistes ne sont pas des «négateurs» ou des
«négationnistes»; ils s’efforcent de chercher et de trouver là où, paraît-il, il n’y avait plus rien à chercher ni à trouver.
Le révisionnisme peut s’exercer en cent activités de la vie courante et en cent domaines de la recherche historique, scientifique ou littéraire. Il ne remet pas forcément en cause des idées acquises mais souvent amène à les nuancer. Il cherche à démêler le vrai d’avec le faux. L’histoire est, par essence, révisionniste; l’idéologie est son ennemie. Comme l’idéologie n’est jamais aussi forte qu’en temps de guerre ou de conflit, et comme elle fabrique alors du faux à profusion pour les nécessités de sa propagande, l’historien sera, en la circonstance, conduit à redoubler de vigilance: passant au crible de l’examen ce qu’on a pu lui assener de «vérités», il s’apercevra sans doute que, là où une guerre a provoqué des dizaines de millions de victimes, la première des victimes aura été la vérité vérifiable: une vérité qu’il s’agira de rechercher et de rétablir.
L’histoire officielle de la seconde guerre mondiale contient un peu de vrai
combiné avec beaucoup de faux.
L’histoire officielle : un peu de vrai combiné avec beaucoup de faux.
Ses reculs successifs devant les avancées du révisionnisme historique
Il est exact que l’Allemagne nationale-socialiste a créé des camps de
concentration; elle l’a fait après – et avec – bien d’autres pays, tous convaincus que ces camps seraient plus humains que la prison; Hitler voyait dans ces camps ce que Napoléon III avait cru voir dans la création des colonies pénitentiaires: un progrès pour l’homme. Mais il est faux qu’elle ait jamais créé des «camps d’extermination» (expression forgée par les Alliés).
Il est exact que les Allemands ont fabriqué des camions fonctionnant au gaz (Gaswagen). Mais il est faux qu’ils aient jamais fabriqué des camions à gaz homicides (si un seul de ces camions avait existé, il figurerait au Musée de l’automobile ou dans les musées de l’«Holocauste», ne fût-ce que sous la forme d’un croquis de valeur scientifique).
Il est exact que les Allemands employaient le Zyklon (produit à base d’acide cyanhydrique utilisé dès 1922) pour protéger par la désinsectisation la santé des civils, des troupes, des prisonniers ou des internés. Mais ils n’ont jamais employé le Zyklon pour tuer qui que ce fût et surtout pas des foules d’êtres humains ; en raison des précautions draconiennes d’emploi du gaz cyanhydrique, les prétendus gazages homicides d’Auschwitz ou d’autres camps auraient été, d’ailleurs, radicalement impossibles ; je m’étends longuement sur ce point dans le corps du présent ouvrage.
Il est exact que les Allemands envisageaient une «solution finale de la
question juive» (Endlösung der Judenfrage). Mais cette solution était
territoriale (territoriale Endlösung der Judenfrage) et non pas homicide; il
s’agissait de pousser ou, si nécessaire, de forcer les juifs à quitter l’Allemagne et sa sphère d’influence en Europe pour établir, en accord avec les sionistes, un foyer national juif, à Madagascar ou ailleurs. Beaucoup de sionistes ont collaboré avec l’Allemagne nationale-socialiste en vue de cette solution.
Il est exact que des Allemands se sont réunis, le 20 janvier 1942, dans une villa d’une banlieue de Berlin (Berlin-Wannsee) pour traiter de la question juive. Mais ils y ont envisagé l’émigration forcée ou la déportation des juifs ainsi que la création future d’une entité juive spécifique et non pas un programme d’extermination physique.
Il est exact que des camps de concentration possédaient des fours crématoires pour l’incinération des cadavres. Mais c’était pour mieux combattre les épidémies et non pour y incinérer, comme on a parfois osé le dire, des êtres vivants en plus des cadavres 1.
Il est exact que les juifs ont connu les souffrances de la guerre, de l’in-
ternement, de la déportation, des camps de rétention, des camps de con-
centration, des camps de travail forcé, des ghettos, des épidémies, des
exécutions sommaires pour toutes sortes de raisons; ils ont aussi souffert dereprésailles ou même de massacres car il n’est pas de guerre sans massacres.
Mais il est également vrai que toutes ces souffrances ont été aussi le lot de bien d’autres nations ou communautés pendant la guerre et, en particulier, des
1. Les « bébés juifs [étaient] jetés tout vivants dans les crématoires » (Pierre Weil, directeur de la SOFRES, « L’anniversaire impossible », Le Nouvel Observateur, 9 février 1995, p. 53).
Allemands et de leurs alliés (les souffrances des ghettos mises à part, car le ghetto est d’abord et avant tout une création spécifique des juifs eux-
mêmes 1); il est surtout vraisemblable, pour qui n’est pas affligé d’une
mémoire hémiplégique et pour qui s’efforce de connaître les deux faces de l’histoire de la seconde guerre mondiale (la face toujours montrée et la face presque toujours cachée), que les souffrances des vaincus pendant la guerre et après la guerre ont été, en nombre et en qualité, pires que celles des juifs et des vainqueurs, surtout pour ce qui est des déportations.
Il est faux que, comme on a longtemps osé le prétendre, il ait existé un ordre quelconque de Hitler ou de l’un de ses proches d’exterminer les juifs. Pendant la guerre, des soldats et des officiers allemands ont été condamnés par leurs propres cours martiales, et parfois fusillés, pour avoir tué des juifs.
Il est bon que les exterminationnistes (c’est-à-dire ceux qui croient à
l’extermination des juifs) aient fini, de guerre lasse, par reconnaître qu’on ne trouve trace d’aucun plan, d’aucune instruction, d’aucun document relatif à une politique d’extermination physique des juifs et que, de la même façon, ils aient enfin admis qu’on ne trouve trace d’aucun budget pour une pareille entreprise ni d’aucun organisme chargé de mener à bien une telle politique.
Il est bon que les exterminationnistes aient enfin concédé aux révisionnistes que les juges du procès de Nuremberg (1945-1946) ont accepté pour vrais des faits de pure invention comme l’histoire du savon fabriqué à partir de la graisse des juifs, l’histoire des abat-jour faits de peau humaine, celle des «têtes réduites», l’histoire des gazages homicides de Dachau; et surtout il est bon que les exterminationnistes aient enfin reconnu que l’élément le plus spectaculaire, le plus terrifiant, le plus significatif de ce procès, c’est-à-dire l’audience du 15 avril 1946 au cours de laquelle on a vu et entendu un ex-commandant du camp d’Auschwitz (Rudolf Höss) confesser publiquement que, dans son camp, on avait gazé des millions de juifs, n’était que le résultat de tortures infligées à ce dernier. Cette confession, présentée durant tant d’années et en tant d’ouvrages historiques comme la «preuve» n° 1 du génocide des juifs, est maintenant reléguée aux oubliettes, du moins par les historiens.
Il est heureux que des historiens exterminationnistes aient enfin reconnu que le fameux témoignage du SS Kurt Gerstein, élément essentiel de leur thèse, est dénué de valeur ; il est détestable que l’Université française ait retiré au révisionniste Henri Roques son titre de docteur pour l’avoir démontré en 1985.
Il est pitoyable que Raul Hilberg, le pape de l’exterminationnisme, ait osé
écrire, en 1961, dans la première édition de The Destruction of the European
1. « Il est d’ailleurs intéressant […] de souligner que le ghetto est historiquement une invention juive » (Nahum Goldmann, Le Paradoxe juif, p. 83-84) ; voy. aussi Pierre-André Taguieff, « L’identité juive et ses fantasmes », p. 65.
Jews, qu’il avait existé deux ordres de Hitler d’exterminer les juifs, pour
ensuite déclarer, à partir de 1983, que cette extermination s’était faite d’elle-même, sans aucun ordre ni plan mais par «une incroyable rencontre des esprits, une transmission de pensée consensuelle» au sein de la vaste
bureaucratie allemande. R. Hilberg a ainsi remplacé l’assertion gratuite parl’explication magique (la télépathie).
Il est bon que les exterminationnistes aient enfin, dans la pratique, à peu près abandonné l’accusation, appuyée de «témoignages», selon laquelle il existait des chambres à gaz homicides à Ravensbrück, à Oranienburg-Sachsenhausen,à Mauthausen, à Hartheim, au Struthof-Natzweiler, au Stutthof-Danzig, à Bergen-Belsen…
Il est bon que la chambre à gaz nazie la plus visitée du monde – celle
d’Auschwitz-I – ait été enfin reconnue, en 1995, pour ce qu’elle était, c’est-à-dire une fabrication. Il est heureux qu’on ait enfin admis que « TOUT Y EST FAUX» et, personnellement, je me réjouis de ce qu’un historien appartenant à l’Établissement officiel ait pu écrire: «A la fin des années 70, Robert Faurisson exploita d’autant mieux ces falsifications que les responsables du musée rechignaient alors à les reconnaître 1. » Je m’en réjouis d’autant plus qu’au fond la justice française m’avait, de façon inique, condamné pour l’avoir dit.
Il est bon que, dans le même article, le même historien ait révélé qu’une
sommité du monde juif comme Théo Klein ne voit dans cette «chambre à
gaz» qu’un «artifice».
Il est également bon que, dans le même article, le même historien ait révélé d’abord que les autorités du musée d’Auschwitz ont conscience d’avoir trompé des millions de visiteurs (cinq cent mille par an au début des années quatre-vingt-dix), puis qu’elles continueront néanmoins à l’avenir de tromper les visiteurs car, selon la sous-directrice du musée: «[Dire la vérité sur cette «chambre à gaz»], c’est trop compliqué. On verra plus tard»2 !
1. Éric Conan, « Auschwitz : la mémoire du mal », p. 68.
2. Ibid.. En 1992, c’est-à-dire longtemps après la « fin des années 70 », un jeune révisionniste californien d’origine juive, David Cole, se présentera en découvreur des falsifications de la « chambre à gaz » d’Auschwitz-I. Dans une médiocre vidéo, il montrera, d’une part, la version des guides du musée (cette chambre à gaz est authentique) et, d’autre part, la version d’un responsable du musée, Franciszek Piper (cette chambre à gaz est « very similar » [très semblable] à l’originale). Jusque-là rien de nouveau. L’ennui est que D. Cole et ses amis ont ensuite fortement exagéré – pour ne pas dire plus – quand ils sont venus prétendre que F. Piper avait reconnu qu’il y avait eu « fraude ». Effectivement, il y avait eu fraude mais malheureusement D. Cole
n’avait pas su le démontrer parce qu’il connaissait mal le dossier révisionniste. Il aurait pu définitivement confondre F. Piper en lui montrant, à la caméra, les plans originaux que j’avais découverts en 1975-1976 et publiés « à la fin des années 70 ». On y voit fort
bien que l’actuelle prétendue « chambre à gaz » est la résultante d’un certain nombre de maquillages du lieu auxquels on a procédé après la guerre. Par exemple, les quatre prétendus « orifices de déversement du Zyklon B » pratiqués dans le plafond ont été percés – très grossièrement et très maladroitement – après la guerre : les fers à béton ont été brisés par les communistes polonais et laissés en l’état.
Il est heureux qu’en 1996 deux historiens d’origine juive, le Canadien Robert Jan van Pelt et l’Américaine Debórah Dwork, aient, enfin, dénoncé quelques-unes des énormes supercheries du camp-musée d’Auschwitz et le cynisme avec lequel on y trompe les visiteurs 1.
Il est, en revanche, inadmissible que l’UNESCO (United Nations Edu-
cational, Scientific and Cultural Organisation) maintienne depuis 1979 son patronage à un site comme celui d’Auschwitz dont le centre recèle, avec cette fausse « chambre à gaz » (sans compter d’autres énormes falsifications), une imposture maintenant avérée; l’UNESCO (dont le siège est à Paris et qui est dirigée par Federico Mayor) n’a pas le droit d’utiliser les cotisations des pays adhérents pour cautionner une vaste escroquerie aussi contraire à «l’éducation», à « la science» et à « la culture».
Il est heureux que Jean-Claude Pressac, après avoir été porté aux nues, soit tombé dans le discrédit. Lancé par le couple Klarsfeld, ce pharmacien a cru intelligent de rechercher une position médiane entre ceux qui croient aux chambres à gaz et ceux qui n’y croient pas. Pour lui, en quelque sorte, la femme à examiner n’était ni enceinte ni non enceinte mais à demi-enceinte et même, le temps passant, de moins en moins enceinte. Auteur d’écrits censés porter sur les chambres à gaz nazies mais où l’on ne pouvait trouver ni une photographie d’ensemble, ni un dessin d’ensemble d’un seul de ces abattoirs chimiques, le pitoyable gribouille devait faire la démonstration, le 9 mai 1995, à la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, de sa totale impuissance à répondre aux questions de la présidente du tribunal sur ce qu’aurait bien pu être l’un de ces abattoirs. Trois ans plus tard, il en est réduit à écrire: « Ainsi, d’après les dires d’anciens membres du Sonderkommando, on estime avec une forte certitude qu’un film sur les gazages homicides fut tourné par les SS à Birkenau. Pourquoi ne serait-il pas retrouvé par hasard dans le grenier ou la cave d’un ancien SS ? 2 »
Il est heureux que «la chambre à gaz» à l’état de ruines, appartenant au Krematorium-II de Birkenau (Auschwitz-II), puisse surtout servir à démontrer «in vivo» et «de visu » qu’il n’y a jamais eu d’«Holocauste», ni dans ce camp ni ailleurs. En effet, d’après les interrogatoires d’un accusé allemand et d’après des photographies aériennes «retouchées» par les Alliés, le toit de cette chambre à gaz aurait possédé quatre ouvertures spéciales (de 25 cm x 25 cm, précisait-on) pour le déversement du Zyklon. Or, tout le monde peut constater sur place qu’aucune de ces ouvertures n’existe ni n’a jamais existé.
Auschwitz étant la capitale de l’«Holocauste» et ce crématoire en ruines étant au cœur de l’extermination des juifs à Auschwitz, j’ai pu dire en 1994 – et la .
1. R. J. van Pelt et D. Dwòrk, Auschwitz. 1270 to the Present, p. 363-364, 367, 369.
2. J.-C. Pressac, « Enquête sur les chambres à gaz », p. 41.
formule semble avoir fait son chemin dans les esprits: «No holes, no
“Holocaust”» (Pas d’orifices, pas d’«Holocauste»).
Il est également heureux qu’on ait ainsi finalement invalidé une pléthore de «témoignages» selon lesquels ces gazages-là avaient existé et il est, du
même coup, extrêmement déplorable que tant d’Allemands, jugés par leurs vainqueurs, aient été condamnés et parfois même exécutés pour des crimes qu’ils n’avaient pas pu commettre.
Il est bon qu’à la lumière de procès qui ressemblent à des mascarades
judiciaires les exterminationnistes eux-mêmes émettent des doutes sur la
validité de maints témoignages; ces témoignages apparaîtraient encore plus clairement erronés si l’on se donnait enfin la peine d’ordonner des expertises judiciaires de l’arme supposée du crime supposé puisque, à l’occasion de mille procès concernant Auschwitz ou d’autres camps, aucun tribunal n’a ordonné une telle expertise (la seule exception, très peu connue, étant celle du Struthof-Natzweiler, dont les résultats ont été tenus cachés jusqu’à ce que je les révèle). On savait pourtant bien que des témoignages ou des aveux doivent être circonstanciés et vérifiés et que, faute de ces deux conditions, ils sont dépourvus de valeur probatoire.
Il est heureux que l’histoire officielle ait révisé à la baisse – souvent dans de considérables proportions – le nombre supposé des victimes. Il a fallu plus de quarante années de pressions révisionnistes pour que les autorités juives et celles du musée d’Auschwitz retirent les dix-neuf plaques qui, en dix-neuf langues différentes, annonçaient que le nombre des victimes du camp s’élevait à quatre millions. Il a ensuite fallu cinq années de disputes internes pour qu’on s’accorde sur le nouveau chiffre d’un million et demi, chiffre qui, ensuite, à son tour, a été très vite contesté par des auteurs exterminationnistes; J.-C. Pressac, le protégé de S. Klarsfeld, ne propose plus, pour sa part, que le chiffre de 600.000 à 800.000 victimes juives et non juives pour toute la durée de l’existence du complexe d’Auschwitz. Il est dommage que cette quête du vrai chiffre ne se poursuive pas pour atteindre le chiffre probable de 150.000 personnes, victimes, principalement, d’épidémies en près de quarante camps du complexe d’Auschwitz. Il est déplorable que, dans les écoles de France, on continue de projeter Nuit et Brouillard où le chiffre des morts d’Auschwitz est fixé à neuf millions; en outre, dans ce film on perpétue le mythe du «savon fabriqué avec les corps », celui des abat-jour en peau humaine et celui des traces d’ongles des victimes dans le béton des chambres à gaz ; on y entend dire que «rien ne distinguait la chambre à gaz d’un block ordinaire» !
Il est bon qu’en 1988 Arno Mayer, professeur d’origine juive, enseignant à l’université de Princeton, ait soudainement écrit: «Les sources pour l’étude des chambres à gaz sont à la fois rares et douteuses»; mais pourquoi avoir si longtemps affirmé que les sources étaient innombrables et dignes de confiance, et pourquoi avoir vilipendé les révisionnistes qui écrivaient dès 1950 ce qu’Arno Mayer découvrait en 1988 ?
Il est surtout bon qu’en 1996 un historien, Jacques Baynac, qui s’était fait une spécialité, y compris dans le journal Le Monde, de traiter les
révisionnistes de faussaires, ait enfin reconnu qu’il n’y a, en définitive,
aucune preuve de l’existence des chambres à gaz. C’est, précise-t-il, «pénible à dire comme à entendre »1. Peut-être, dans certaines circonstances, la vérité est-elle, pour certains, «pénible à dire comme à entendre» mais, pour les révisionnistes, la vérité est agréable à dire comme à entendre.
Il est enfin heureux que les exterminationnistes se soient permis de porter
atteinte au troisième et dernier élément de la trinité de la Shoah: le chiffre de six millions de morts juives. Il semble que ce chiffre ait été lancé pour la première fois (un an avant la fin de la guerre en Europe !) 2 par le rabbin Michael Dov Weissmandel (1903-1956); établi en Slovaquie, ce rabbin a été l’artisan principal du mensonge d’Auschwitz à partir des prétendus témoignages de Slovaques comme Rudolf Vrba et Alfred Wetzler; il organisait d’intenses «campagnes d’information» en direction des Alliés, de la Suisse et du Vatican. Dans une lettre du 31 mai 1944, il n’hésitait pas à écrire: «Jusqu’à ce jour, six fois un million de juifs d’Europe et de Russie ont été détruits 3. »
Également bien avant la fin de la guerre, on trouve ce chiffre de six millions chez le juif soviétique Ilia Ehrenbourg (1891-1967) qui fut peut-être le plus haineux propagandiste de la seconde guerre mondiale 4. En 1979, ce chiffre a
1. Jacques Baynac dans Le Nouveau Quotidien (de Lausanne), 2 septembre 1996, p. 16 et 3 septembre 1996, p. 14 ; voy., auparavant, Jacques Baynac et Nadine Fresco, « Comment s’en débarrasser ? », p. 2.
2. On a parfois soutenu que le chiffre de six millions trouvait sa source dans un article de journal de… 1919 : Martin H. Glynn, « The Crucifixion of Jews Must stop! ».
Ledit M. H. Glynn lançait un appel de fonds en faveur de six millions de juifs européens qui, disait-il, étaient affamés et persécutés et vivaient ainsi un « holocauste », une « crucifixion ». Le mot d’ « holocauste » dans son acception de « désastre » est attesté en anglais dès le XVIIe siècle ; ici, en 1919, il désignait les conséquences d’une famine décrite comme un désastre menaçant. En 1894, Bernard Lazare appliquait le mot aux massacres de juifs : «…de temps en temps, rois, nobles ou bourgeois offraient à leurs esclaves un holocauste de juifs […] on offrait des juifs en holocauste » (L’Anti-sémitisme, son histoire et ses causes, p. 67, 71).
3. «Till now six times a million Jews from Europe and Russia have been destroyed.», Lucy S. Dawidowicz, dans une compilation, A Holocaust Reader, p. 327 ; il s’agit de lettres traduites de l’hébreu et publiées à New York en 1960 sous le titre de Min hametzar.
4. Je suis redevable de cette découverte à l’historien allemand Joachim Hoffmann ; dans Stalins Vernichtungskrieg 1941-1945, p. 161 et n. 42 de la p. 169, il signale qu’Ilia Ehrenburg donne ce chiffre dans un article de Soviet War News du 4 janvier 1945 intitulé: «Once again-Remember ! » En cherchant à vérifier ce point à l’Imperial War Museum de Londres, je n’ai rien trouvé à cette date ; en revanche, j’ai trouvé le texte signalé par J. Hoffmann sous un autre titre et à une autre date : sous le titre de « Remember, Remember, Remember » et à la date du 22 décembre 1944, p. 4-5. Faudrait-il en conclure que Soviet War News était publié sous différentes formes ?
été soudainement qualifié de «symbolique» (c’est-à-dire de faux) par
l’exterminationniste Martin Broszat lors du procès d’un révisionniste
allemand. En 1961, Raul Hilberg, le plus prestigieux des historiens
conventionnels, estimait le nombre des morts juives à 5,1 millions. En
1953, un autre de ces historiens, Gerald Reitlinger, avait proposé un chiffre compris entre 4,2 et 4,6 millions. Mais, en fait, aucun historien de cette école n’a présenté de chiffres fondés sur une enquête; il ne s’agit que de supputations propres à chacun. Le révisionniste Paul Rassinier, pour sa part, a avancé le chiffre d’environ un million de morts juives mais en partant, précisait-il, de chiffres fournis par la partie adverse; donc, là aussi, il s’agissait d’une supputation. La vérité est que beaucoup de juifs européens ont péri et que beaucoup ont survécu. Avec les moyens modernes de calcul, il devrait être possible de déterminer ce que «beaucoup» signifie dans chacun des deux cas. Mais les trois sources auxquelles on pourrait puiser les renseignements nécessaires sont, dans la pratique, interdites aux chercheurs indépendants ou d’un accès limité:
– il s’agit d’abord de l’énorme documentation assemblée par le Service
international de recherches (SIR) d’Arolsen-Waldeck (Allemagne), dépendant du Comité international de la Croix-Rouge (Suisse) et dont l’accès est jalousement contrôlé par dix États dont celui d’Israël;
– il s’agit ensuite des documents possédés par la Pologne et la Russie et dont seulement une partie a été rendue accessible: registres mortuaires de certains camps, registres des incinérations, etc.;
– il s’agit enfin des noms des millions de survivants juifs qui ont perçu ou perçoivent des indemnités ou réparations financières, soit en Israël, soit dans plusieurs dizaines de pays représentés au sein du Congrès juif mondial. La simple énumération de ces noms montrerait à quel point une communauté souvent dite «exterminée» n’a pas du tout été exterminée.
Encore cinquante-deux ans après la guerre, l’État d’Israël évalue officiellement à environ neuf cent mille le nombre, dans le monde, des «survivants» de l’«Holocauste» (exactement: entre 834.000 et 960.000) 1. D’après une estimation du statisticien suédois Carl O. Nordling, à qui j’ai soumis cette évaluation du gouvernement israélien, il est possible, à partir de l’existence de neuf cent mille «survivants» en 1997, de conclure à l’existence, en 1945, d’un peu plus de trois millions de «survivants» au sortir de la guerre.
Aujourd’hui encore, les organisations de «survivants» pullulent sous les
dénominations les plus diverses; elles rassemblent aussi bien d’anciens
«résistants» juifs que d’anciens enfants d’Auschwitz (c’est-à-dire des enfants juifs nés dans ce camp ou internés dès leur jeune âge avec leurs parents), des
1. Voy. « Holocaust Survivors », Adina Mishkoff, Administrative Assistant, AMCHA, Jérusalem, 13 août 1997 (chiffres fournis par le cabinet du premier ministre israélien).
travailleurs forcés juifs ou, plus simplement, des fugitifs ou des clandestins juifs. Des «miraculés» par millions ne sont plus un «miracle» mais les produits d’un phénomène naturel. La presse américaine rapporte assez souvent des retrouvailles entre survivants d’une même famille dont chaque membre était, nous assure-t-on, convaincu jusque-là que «toute sa famille» avait disparu.
En résumé, malgré le dogme et malgré les lois, la recherche de la vérité
historique sur la seconde guerre mondiale en général et sur la Shoah en
particulier a progressé dans ces dernières années; le grand public est tenu dans l’ignorance de ces progrès; il serait suffoqué d’apprendre que beaucoup de ses croyances les plus solides ont été, depuis le début des années quatre-vingt, reléguées par les historiens les plus orthodoxes au rayon des légendes populaires. On pourrait dire qu’il existe, à ce point de vue, deux conceptions de l’«Holocauste»: d’une part, celle du grand public et, d’autre part, celle des historiens conformistes ; l’une paraît inébranlable tandis que l’autre menace ruine, tant on y procède à de hâtives réparations.
Les concessions faites aux révisionnistes par les historiens orthodoxes, année après année, surtout à partir de 1979, ont été si importantes en nombre et en qualité que ces historiens se trouvent aujourd’hui dans une impasse. Ils n’ont plus rien à dire de substantiel sur le sujet même de l’«Holocauste». Ils ont passé le relais aux cinéastes, aux romanciers, aux gens de théâtre. Même les muséographes sont en panne. A l’Holocaust Memorial Museum de Washington on a pris la «décision» de n’offrir aux visiteurs «aucune représentation physique des chambres à gaz» (déclaration qui m’a été faite en août 1994 par Michael Berenbaum, responsable scientifique du musée, en présence de quatre témoins, et auteur d’un livre-guide de plus de deux cents pages où, en effet, ne se trouve aucune représentation physique des chambres à gaz, pas même d’une misérable et fallacieuse maquette tout de même présentée aux visiteurs 1). Les visiteurs du musée n’ont pas le droit de prendre
des photographies. Claude Lanzmann, auteur de Shoah, film remarquable par son absence de contenu historique ou scientifique, n’a plus aujourd’hui que la ressource de vaticiner en déplorant que «les révisionnistes occupent tout le terrain»2. Quant à Élie Wiesel, il en appelle à la discrétion de tous; il nous adjure de ne plus chercher à voir de près ou à imaginer ce qui se passait, selon
1. La misérable et fallacieuse maquette (avec ses prétendues ouvertures pour le Zyklon dans le toit alors que de telles ouvertures, on le constate encore aujourd’hui, n’ont jamais existé, et avec ses prétendues colonnes poreuses alors que les colonnes de béton, comme on peut encore le voir, étaient pleines) est reproduite dans un autre livre-guide publié en 1995 ; voy. Jeshajahu Weinberg et Rina Elieli, New York, Rizzoli, p. 126-127 ; en revanche, ce livre-guide ne reproduit pas ce qui, dans le précédent livre-guide, celui de M. Berenbaum, était présenté comme la pièce à conviction par excellence des gazages homicides : une prétendue porte de chambre à gaz à Majdanek.
2. Le Nouvel Observateur, 30 septembre 1993, p. 96.
lui, dans les chambres à gaz: «Les chambres à gaz, il vaut mieux qu’elles
restent fermées au regard indiscret. Et à l’imagination 1. » Les historiens de l’«Holocauste» se sont mués en théoriciens, en philosophes, en penseurs.
Leurs querelles entre «intentionnalistes » et «fonctionnalistes» ou encore
entre tenants et adversaires d’une thèse comme celle de Daniel Goldhagen sur la propension quasi naturelle des Allemands à verser dans l’antisémitisme et dans le crime raciste ne sauraient nous dissimuler l’indigence de leurs travaux proprement historiques.
Succès et insuccès du révisionnisme
En 1998, le bilan de l’entreprise révisionniste s’établit comme suit: un
éclatant succès sur le plan de l’histoire et de la science (sur ce plan-là, nos
adversaires ont signé leur capitulation en 1996) mais un échec sur le plan de la communication (nos adversaires ont verrouillé tout accès du révisionnisme aux médias sauf, pour l’instant, au réseau Internet).
Dans les années 1980 et tout au début des années 1990, des auteurs
antirévisionnistes avaient tenté d’engager le fer avec les révisionnistes sur le terrain de la science historique. Tour à tour, Pierre Vidal-Naquet, Nadine Fresco, Georges Wellers, Adalbert Rückerl, Hermann Langbein, Eugen Kogon, Arno Mayer ou Serge Klarsfeld (ce dernier avec l’aide du pharmacien Jean-Claude Pressac) avaient essayé de faire croire aux médias que réponse avait été trouvée aux arguments matériels ou documentaires des révisionnistes. Même Michael Berenbaum, même l’Holocaust Memorial Museum avaient, en 1993 et au début de l’année 1994, voulu relever le défi que j’avais lancé de nous montrer ne fût-ce qu’une seule chambre à gaz nazie et ne fût-ce qu’une seule preuve, de leur choix, qu’il avait existé un génocide des juifs. Mais leurs échecs ont été si cuisants qu’il leur a fallu progressivement abandonner le combat sur ce terrain. Tout récemment, en 1998, M. Berenbaum a bien publié un gros ouvrage intitulé: The Holocaust and History 2 mais, précisément, loin d’y étudier ce qu’il appelle l’«Holo-causte» sur le plan de l’histoire (ce qu’avait expressément tenté A. Mayer en 1988), il nous montre plutôt, sans le vouloir, que l’«Holocauste» est une chose et l’«Histoire» une tout autre chose. D’ailleurs, l’ouvrage est quasi immatériel. Il ne contient ni photographie, ni dessin, ni la moindre tentative de représenter physiquement une réalité quelconque. Seule la couverture de l’ouvrage donne à voir… un amas de chaussures. Ces chaussures sont supposées être parlantes comme à l’Holocaust Memorial Museum de Washington où elles nous disent, paraît-il: «We are the shoes, we are the last witnesses. » (Nous sommes les chaussures, nous sommes les derniers té-
1. Tous les fleuves mènent à la mer, p. 97.
2. The Holocaust and History, edited by Michael Berenbaum and Abraham J.Peck.
moins.) L’ouvrage n’est qu’un ensemble de cinquante-cinq contributions
écrites et publiées sous la haute surveillance du rabbin Berenbaum: même
Raul Hilberg, même Yehuda Bauer, même Franciszek Piper y renoncent à
tout véritable effort de recherche scientifique et l’anathème y est prononcé contre un Arno Mayer qui, dans un récent passé, avait tenté de replacer l’«Holocauste» dans l’histoire 1. L’irrationnel l’a emporté sur les tentatives de rationalisation. É. Wiesel, C. Lanzmann, Steven Spielberg (avec un film, La Liste de Schindler, inspiré d’un roman), ont finalement triomphé de ceux qui, dans leur propre camp, essayaient de prouver l’«Holocauste».
L’avenir montrera rétrospectivement que c’est en septembre 1996 que le glas a sonné pour les espérances de ceux qui avaient voulu combattre le
révisionnisme sur le terrain de la science et de l’histoire. Les deux longs
articles publiés à cette époque par l’historien antirévisionniste J. Baynac dans un journal helvétique ont définitivement clos le chapitre des tentatives de réponse rationnelle aux arguments des révisionnistes 2.
Au milieu et à la fin des années 1970, j’avais apporté ma propre contribution au développement du révisionnisme; j’avais alors découvert et formulé ce qu’il est, depuis lors, convenu d’appeler l’argument physico-chimique, c’est-à-dire les raisons physiques et chimiques pour lesquelles les prétendues chambres à gaz nazies étaient tout simplement inconcevables. A l’époque, je me flattais d’avoir mis au jour un argument décisif que n’avaient jusqu’ici exposé ni un chimiste allemand (l’Allemagne ne manque pas de chimistes), ni un ingénieur américain (les États-Unis possèdent des ingénieurs qui, au vu des complications draconiennes requises pour la construction d’une chambre à gaz dans les pénitenciers de leur pays auraient dû se rendre compte que les prétendues chambres à gaz nazies étaient impossibles à fabriquer pour des raisons physico-chimiques). Si, à cette époque, au milieu du fracas provoqué par ma découverte, un devin m’avait prédit que, vingt ans plus tard, vers 1994-1996, mes adversaires, après bien des tentatives pour montrer que j’étais dans l’erreur, se résigneraient, comme l’a fait J. Baynac, à reconnaître qu’en fin de compte il n’existe pas la moindre preuve de la réalité d’une seule chambre à gaz nazie, je m’en serais certainement réjoui. Et j’en aurais peut-être conclu que le mythe de l’«Holocauste», frappé en plein cœur, ne survivrait pas, que les médias abandonneraient le service du Grand Mensonge et que, tout normalement, la répression antirévisionniste s’éteindrait d’elle-même.
J’aurais commis là une erreur à la fois de diagnostic et de pronostic.
Car la croyance superstitieuse vit d’une autre vie que celle de la science. Elle va son propre chemin. Le monde de la religion, de l’idéologie, de l’illusion, des médias et du cinéma de fiction peut se développer en dehors des réalités
1. Id., p. 15.
2. Voy., ci-dessus, p. XI.
scientifiques. Même Voltaire n’est jamais parvenu à «écraser l’infâme».
Ainsi pourrait-on dire que, comme Voltaire dénonçant les absurdités des récits hébraïques, les révisionnistes sont condamnés, en dépit du caractère
scientifique de leurs travaux, à ne jamais l’emporter sur les élucubrations de la Synagogue, cependant que la Synagogue, elle, de son côté, ne parviendra jamais à étouffer la voix des révisionnistes. La propagande de l’«Holocauste» et le « Shoah-Business» continueront de prospérer. Reste aujourd’hui aux révisionnistes à montrer comment cette croyance, ce mythe, en sont venus à naître, à croître, puis à prospérer avant, peut-être, de disparaître pour laisser place, un jour, non pas à la raison mais à d’autres croyances et à d’autres mythes.
Comment trompe-t-on les hommes et pourquoi se trompent-ils eux-mêmes de si bon cœur ?
La propagande de l’« Holocauste » : montrer des morts et parler de tués, Montrer des fours crématoires et parler de chambres à gaz
C’est par la manipulation des images qu’il est le plus facile d’abuser les
foules. Dès avril 1945, des journalistes britanniques et américains se sont
empressés, à l’ouverture des camps de concentration allemands, de
photographier ou de filmer des horreurs vraies dont on a ensuite fait, si l’on peut dire, des horreurs plus vraies que nature. Dans le langage familier cher aux gens de presse, on a «bidonné»; on nous a fourni du «Timisoara» avant la lettre 1. D’une part, on nous a montré de vrais morts ainsi que d’authentiques crématoires et, d’autre part, grâce à des commentaires fallacieux et à une mise en scène cinématographique, on a procédé à un tour de passe-passe dont le résultat peut tenir en une formule propre à servir de sésame pour la découverte de toutes ces impostures:
On nous a fait prendre des morts pour des tués et des fours crématoires pour des chambres à gaz homicides.
On aurait envie d’ajouter: «… et des vessies pour des lanternes».
Ainsi est née la confusion, encore si répandue de nos jours, entre, d’une part, les fours crématoires, qui ont réellement existé (mais non à Bergen-Belsen) pour servir à l’incinération des morts, et, d’autre part, les chambres à gaz nazies qui, elles, auraient servi à tuer des foules d’hommes et de femmes mais qui n’ont, en réalité, jamais existé ni même pu exister.
Le mythe, sous sa forme médiatique, des chambres à gaz nazies associées à des fours crématoires trouve son point de départ dans les images et les
1. A propos de Timisoara, voy., dans le présent ouvrage, vol. III, p. 1141-1151, mon étude du livre de Michel Castex, Un Mensonge gros comme le siècle. Roumanie, histoire d’une manipulation.